Deux parcours avaient été prévus avant le départ: avec ou sans la traversée de désert sur le F26.
Après 3 jours de vélo, notre choix a été vite fait, nous ne sommes pas prêt pour le désert, nous préférons jouer
la sécurité.
Le parcours réalisé pendant notre voyage est donc le suivant, dans le sens inverse des aiguilles d'une montre:
Voici maintenant la description des pistes empruntés lors du voyage. Cette description concerne l’état des pistes,
le relief et les difficultés rencontrées.
Bien entendu, selon que le vent soit favorable ou pas, que la pluie soit de la partie ou que le froid
refroidisse vos ardeurs, la perception de la difficulté sera très différente. Ce descriptif vous permettra
de savoir à quoi vous attendre. Ce qui nous a beaucoup manqué lors de la préparation du voyage. Trouver un tel
descriptif avant notre départ nous aurait permis de savoir que pour aller à Landmannalaugar, il vaut mieux
passer par la F225 plus au nord que par la F261 et 210 par lesquelles l’accès est très difficile.
F41 (secteur 1) Route emprunté entre l’aéroport et la bifurcation avec la F43 qui va vers Grindavik. Bon revêtement, petits reliefs. 12km
F43(secteur 2) Route qui relie Grindavik. Bitume de bonne qualité, petit col à gravir (3-4km maxi) avec à son pied le Blue Lagoon. 15km.
F427 (secteur 3) Secteur encore bitumé avec un petit col à franchir, impressionnant de loin mais finalement assez court (30min maxi). 15km.
F428 (secteur 3) On rejoint la route 42 en empruntant ce petit secteur qui est une piste damé et assez facile à vélo. 7km.
F42 (secteur 4) Au départ bitumé mais rapidement gravillonné, succession de petites montées très pentues mais très courtes.
Piste usante de ce fait, il ne faut pas espérer faire beaucoup plus de 60 à 70km sur celle-ci alors qu’une journée « normale »
permet d’en avaler une petite centaine. Gardez de bonnes réserves en eau sur cette route, aucune rivière ne permet de s’approvisionner. 45km
F38 (secteur 4) Bitume, ligne droite, priez pour que le vent vous soit favorable pour rejoindre Hveragerdi. 12km.
F1 (secteur 5) la route n°1, bitume et peu de reliefs. 61km
F261 (secteur 6) 20km sont bitumés, ensuite… 10km de gravier et premier gué, facile. Piste de gravier en
mauvais état jusqu'à atteindre une vallée où une rivière énorme se divise en plusieurs bras. Débit très
élevé mais profondeur toujours sous le genou hormis un bras qui est difficilement passable à vélo.
L’aide d’un 4*4 est bienvenu pour éviter de prendre de trop gros risques. Ensuite traversé d’une étendue
désertique balayée par des vents souvent violents. La piste est constituée de sable noir. Secteur
difficile de 10 à 15km. Peu à peu on change de terrain et la terre fait son apparition sur un relief
en montagne russe. L’ascension d’un col commence alors. Nous y avons passé 3heures à pousser le vélo
tant l’inclinaison était forte, avec parfois des difficultés à mettre un pied devant l’autre sur une
piste avec des cailloux en désordre qui freine la progression. 53km.
F210 (secteur 7) Relief toujours escarpé mais redescente vers un canyon dans lequel s’engouffre une
rivière très puissante. Un pont permet de la franchir. Ensuite, la piste contourne Emstur dans un décor
lunaire mais presque plat. Avant le refuge, un gué de 60cm de profond est à franchir. Pas facile
mais on y passe sans grand danger. Le débit y est élevé. Un deuxième gué à 2km du refuge est lui
muni d’un pont en bois car la rivière est très violente. Le paysage est toujours lunaire,
sable noir, rien ni personne. 4 ou 5 gués faciles sont à franchir. Le dernier est très profond (80cm),
mais sans débit. Le profil de la piste est très plat jusqu’à voir à nouveau de la terre et de l’herbe.
Là c’est à nouveau des montagnes russes avec énormément de montées de 1km de long au maximum suivit de descentes.
Fatiguant mais sublime. La dernière descente emmène dans la vallée vers la route n°1. La piste est de meilleur
qualité et cède rapidement sa place au bitume jusqu'à la route une. Petites côtes successives jusqu’à la route une.
C’est donc une piste à ne pas laisser au hasard. Les conditions dans laquelle nous l’avons emprunté étaient désastreuses
(pluie, vent et froid) Les gués sont glacials, la neige font souvent à coté d’eux.
La 210 est néanmoins un des plus beau souvenirs du voyage par ses paysages hors du temps. Impression
d’être sur la lune, aucune flore ou faune n’y est présente. Eau abondante mais réserves de nourriture nécessaire. 50km.
F1 (secteur 8) Jusqu’à Skatafell, peu ou pas de relief, de longs faux plats descendants, lignes droites,
visibilité à plus de 15km les beaux jours. Comme nous, vous aurez peut être la chance d’avoir le vent pour
vous poussés, ce qui permets de dépasser les 100km par jour sans souffrance. Ytiasar jusqu’à Skatafell, 93km.
Cette seconde semaine du voyage comporte presque exclusivement de la route 1… Heureux de retrouver cette
route après l’enfer de la montagne sur la 210, cette route quasi entièrement bitumé devient parfois
monotone malgré ces paysages très changeants et toujours sublimes (fjords, cols, plaines).
Le secteur 9 est très monotone et heureusement qu’en son milieu se trouve le Jokursarlon. Les longues
lignes droites et les rares montées sont une partie « sous la moyenne » de la beauté des paysages
Islandais. Nonobstant, un vent favorable et un grand soleil nous a fait beaucoup apprécier ce secteur.
Eau disponible mais supermarché inexistant entre Kirkjubaeklaustur et Höfn. Skatafell-Höfn, 136km.
Le secteur 10 est constitué de fjords magnifiques, les grimpettes sont plus nombreuses mais reste aisées
et peu nombreuses. Présence d’un tunnel de 2km, empruntable aisément à vélo au vu du faible trafic dans
cette contrée.
Le secteur 11 est identique au 2, encore plus beau avec Djupivögur, petit port charmant où l’on trouve
un supermarché bien garni.
F939 (secteur 12) Nous vous conseillons fortement ce passage vers Egilsstadir car même si le panneau en
bas du col est effrayant (19km à 17%) La montée du col d’Öxi s’est réalisée pour notre part en moins de
3 heures. Dans cette montée en « unpaved road », l’état de la piste est bon, graviers damés. De nombreux
« murs » obligent à pousser le vélo mais quelle satisfaction au sommet à la vue du panoramique du Fjord
Berufjördur. La descente qui suit est très rapide mais longue. On retrouve du bitume à 10km d’Egilsstadir.
64km.
Le secteur 13, au départ d’Egilsstadir et sur la route 1 est un long faux plat montant jusqu'au changement
de direction de la route où vous apprécierez la descente dans la vallée et peut être le vent qui
soufflera dans votre dos s’il était opposé à vous juste avant.
Le secteur 14, au niveau du point sur la carte, vous trouverez un camping inattendu. Jacuzzi, Piscine
extérieur et emplacement pour 700 Krönur ! Dès que vous l’aurez quitté, une longue ascension commence
et la piste devient en graviers damé. 5-6 km de montée et la piste redevient bitumé et sans reliefs
marqués. Quelques rares montées assez courtes et peu pentues, vous êtes ici au Far West, grand désert
humain. L’eau est abondante mais la nourriture inexistante d’Egilsstadir à Myvatn.
F862 (secteur 15) Nous avons plantés la tente et abandonnés les remorques au départ de cette piste. Ce
fut une excellente idée puisque c’est la piste la plus défoncé que nous avons rencontré… Aucune
trajectoire lisse, tôle ondulée permanente et petite côte « tape-cul » font partie du bonheur de
cette piste à l’ouest de Dettifoss. A Dettifoss, il pleut le plus souvent tant la puissance de la
plus grande chute d’Europe disperse l’eau qui tombe au fond du canyon. Aller-retour, 46km.
Secteur 16, plat droit bitumé. La montée à franchir pour rejoindre Myvatn paraît impressionnante de loin
mais ses 2 km sont vite avalés et la descente à plus de 60km/h vers le lac est très grisante.
Secteur 17, rien de méchant sur cette partie de la route 1. Deux côtes de
2 à 3km sont à franchir. Faux plat montant dans les vallées ou l’inverse.
Secteur 18, passage d’un col pour rejoindre le fjord d’Akureyri. La montée
de 5km environ de fait sans problèmes. La descente est sublime et l’arrivée dans la capitale du nord plate.
Secteur 19, En sortant d’Akureyri par la route n°1, un faux plat de 10km
montant vous attend avant un virage à 150° et une descente dans la vallée. Vallée plate. Au bout de cette vallée,
un col est à franchir. La pente est très forte et l’ascension dure 30 à 45min maximum. Au maximum, il doit
y avoir 5km d’ascension.
Par contre, arrivé en haut, une descente de plus de 10km vous attends à plus de 40km/h. Jusqu’à Varmalid, le
terrain est ensuite plat avec quelques rares collines.
Secteur 20, En sortant de Varmalid, une ascension peu sévère débute.
Elle dure 13km pendant lesquels vous allez passer au dessus des nuages. La route redescends ensuite dans
une plaine. Dernier ravitaillement en nourriture à Varmalid avant d’attaquer la F35. Le suivant est situé à Laugavartn…
Secteur 21, pour rejoindre la F35, nous avons emprunté la route n°732
classée en route secondaire « unpaved road » soit des graviers bien damés et parfois un peu de bitume. Route plate.
Secteur 22, début en fanfare de la F35 par une ascension de 4 à 5km
assez pentus qui nous amène à la centrale hydroélectrique du lac Blondulon. En suite, la route est ponctuée
par nombreuses collines jamais très longues à grimper et de descentes assez rapide. Le tout sur une piste
de gravier qui se dégrade au fil des kilomètres mais qui est roulante avec du gravier ou de la terre damée.
A 20km précis d’Hveravellir, la piste devient « gravel road ». Autrement dit, tôle ondulé jonchée de cailloux
qui empêche d’avoir une trajectoire roulante. Même dans les descentes, notre vitesse n’a pas dépassé les
15km/h. La piste est défoncée et des pièces de 4*4 orne la piste (pots d’échappements, phares cassés, carters et autres)
Secteur 23 l’état de la piste est désastreux… difficile mentalement entre
les vibrations incessantes et la projection par les 4*4 de sable qui nous a obligé à nous rincer la bouche…
Le relief reste semblable, succession de côtes jamais longues (1km) et n’obligeant pas à pousser les vélos.
Un col est à franchir sur la fin, 5km d’ascension avec une pente moyenne et une piste beaucoup plus correcte.
Nous avons effacé les 210 km de la F35 entre Varmalid et Geysir en deux jours… Evidement, le vent nous était
favorable. Il faut plutôt compter 3 à 4jours pour traverser ce grand désert mais une tempête de sable nous a
empêcher de planter le bivouac après le mont Blafell. Nous avons du rouler jusqu’à 23h et c’est épuisés qu’on
a planté à Geysir.
Secteur 24, A 10km de Gullfoss, on retrouve le bitume! Route plate
ou descendante et ceci jusqu’à Laugavartn.
Secteur 25, Pour rejoindre Thingvellir, nous avons emprunté la route 365
qui débute dès la sortie de Laugavartn par une ascension de 3 ou 4 km sur une piste en gravier damé assez roulante.
En haut, plateau sans relief puis descente sur du bitume vers le lac de Thingvellir.
Secteur 26, piste n°52. Passage d’un petit de col avec ascension de 2 ou 3km
sur une piste damé. Nous avons poussé les vélos sur la fin tant les pourcentages étaient élevés. Ensuite,
descente et piste plate.
Secteur 27, La piste est très dégradé et difficile (après la bifurcation
avec la 550) sur 5à 15 km mais la qualité s’améliore ensuite.
Secteur 28, retour sur la route 1 par la route 50 qui est bitumé et plate.
Secteur 28, le vent de face nous a laissé un mauvais souvenir de cette partie
sur la route 1. Néanmoins, la route est plate hormis deux montées. Une courte et facile, l’autre longue et facile.
Secteur 29, route n°60. Magnifique ascension de 10km au départ peu pentue
mais sur la fin très pentus. En haut, il fait froid. La rapide descente dans la vallée suivie d’un secteur plat
permet de rejoindre le fond du fjord.
Secteur 30, on ne s’y attendait pas alors attention. La piste 57 est
intégralement en unpaved road. Soit une piste damée. Assez roulante mais épuisante par ses incessants « tape-cul ».
Secteur 31 et 32 magique péninsule du Snaefellness. Paysage de carte postale.
A droite la mer et les nombreux ilots du fjord. A gauche, des volcans dont le plus majestueux au bout de la
péninsule : le Snaefellsjökull. Sur une route bitumée marquée de longs faux plats, on fait le tour à 300° du glacier.
Secteur 33, plat, bitumé, facile. Que dire sinon que les conditions atmosphériques
seront la seule difficulté de cette partie le long de la mer.
Secteur 34, le tunnel d’Akranes étant interdit aux vélos. Détour de 50km
dans le fjord Hvalfjödur. Faux plats et petites côtes au nord, « tape-cul » incessant au sud. Assez fatiguant!
Secteur 35, route très fréquentée menant à la capitale. Sur la fin, on roule sur
une 2* 2 voie et à Reykjavik, c’est même des 3* 3 voies. Emprunté le grand périphérique facilite beaucoup l’entrée
dans la capitale et le danger que représente le trafic n’est pas si élevé.
Secteur 36, Reykjavík. On a fait le tour à vélo par le bord de mer qui est
« à faire » Passage par la plage chauffée au sud, le phare à l’ouest puis le port au nord. Le long de la mer,
l’idéal et de partir un peu avant le coucher du soleil s’il se couche à la saison de votre voyage.
Secteur 37, la route 41 vers l’aéroport est une succession de faux plats plus
ou moins long et pentus.
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